"LE BAR T'ABAT"
une comédie facétieuse de MICHEL JOVINE
mise en scène de
Marielle JOVINE & Thomas ALONSO
Une pièce à sketches imaginés pour la troupe amateurs Théâtroter’Happy* qui pour l’occasion est composée d’adultes et d’ados. Si certains dans notre monde perdent le Nord, notre joyeuse bande, elle a perdu le … « Quatrième mur » et se retrouve ainsi en contact direct avec et dans le public.
Synopsis
Qui n’a jamais rêvé de se débarrasser d’un voisin bruyant, d’un concurrent à la députation, d’un mari trop encombrant, de sa belle-mère ? Eh bien eux, ils ont osé !
Rendez-vous au Sicaire*, un bar où vont se produire des rencontres loufoques et incongrues entre des tueurs à gages et leurs commanditaires. Vous allez découvrir plutôt que des tueurs à gages des « tireurs à gags » évidemment les événements ne se dérouleront pas tout à fait comme prévu.
Une heure et vingt minutes de détente, de rire explosifs et de répliques tranchantes.
Charles Siker
*Ce bar s'appelle le sicaire, savez-vous ce qu'est un SICAIRE ? Cela se dit BUTEUX en argot, toujours pas ?
C'est un tueur à gages
"LE BAR T'ABAT"
Quelques références
Cette pièce est composée de 21 saynètes nous n'en jouons que 13 à 15. La subtilité des metteurs en scène est d'avoir agencé ces sketches pour donner une unité autour des personnages récurrents que sont Charles et Christiane patrons du bar, du serveur farfelu Fred et de ce bar original : le Sicaire.
Pour rentrer davantage dans l'intimité des personnages voici des références, bruits de coulisses et présentations de quelques saynètes.
"Le business developper"
Traite du décalage entre les générations. D'une part 2 vieux buteux qui parlent un argot suranné et d'une autre une jeune business developper qui parle le franglais des start-up.
Un échange qui disrupte, trouveront-ils un terrain d'entente ?
Dans cette saynète un clin d'œil à Michel Audiard, 10 titres de films dont il a écrit les dialogues se retrouvent dans la bouche des 2 vieux tontons flingueurs..
"Le prof de SVT"
Ce sketch a été écrit pour faire jouer les enfants des comédiens, une expérience riche de jouer avec ses parents. Pourquoi avoir choisit les SVT simplement parce que l'auteur enseigne cette discipline et cerise sur le gâteau il a eu ces enfants en classe et même certains comédiens.
« La journaliste »
Qui avant même de rencontrer les personnes sait déjà ce qu’elle va conclure. Qui fait partie de ceux qui savent, « des milieux autorisés ». Il y a en fait 2 sketches où elle est présente.
«Laisse les gondoles à Venise»
Inspiré d’un sketch de Fernand Reynaud et Paul Préboist où chacun croit que l’autre est vendeur de télé. Ici chacun croit que le tueur à gages est l’autre et réciproquement pour le commanditaire.
« Le candidat à la présidentielle »
L’homme politique le politicien des appareils, pas l’élu local au contact et qui mouille la chemise. On le voit dans sa mesquinerie du compte du temps de parole, qui n’a pas hésité à forcer des résultats à «stimuler la démocratie»comme il dit. Qui chante le chant du départ qui promet des postes, qui cite Beaumarchais… pour lui tout est bon à prendre tant que ça le sert.
« Les amants de Vérone »
Une pure fiction. Personne ne connaît ce genre d’homme qui a les codes du savoir vivre : Rolex, Porsche, bateau. Le hasard de la vie a fait qu’il est riche mais il ne sait pas partager et faire profiter son entourage il est radin, pingre. On démarre sur une histoire dégoulinante d’amour où il cite Roméo et Juliette mais tout cela n’est que vernis.
« Le viager »
Le titre évoque celui du film de Pierre Tchernia le seul point commun. Notre vendeuse en viager, finaude, surprend tout le monde par son stratagème.
« La coiffeuse »
Mille excuses aux coiffeuses, des clichés, des poncifs mais surtout ce sketch parle de l'orientation avec au passage un petit coup de griffe à Parcoursup.
« Les braqueurs 2.0 »
On joue sur les expressions mal comprises et mal dites qui deviennent loufoques. Des expressions relevées ça et là dans des conversations entendues par hasard. Par exemple « en bon uniforme » pour « en bonne et due forme » ou encore des citations qui sont attribuées à Einstein, Pasteur ou Confucius sans se soucier des anachronismes, parce qu'on ne prête qu'aux riches…
« L’inconnu du Nord Express »
C’était trop tentant de faire un échange de service à la manière du film éponyme d’Alfred Hitchcock que les 2 bécasses prénomment Albert.
« Zette et le curé »
La plupart de ces sketches ont été écrit à l’hôpital, l’inspiration ici vient d’un prêtre aumônier d’hôpital. Un brave homme qui m’a semblé être victime de l’église, de sa hiérarchie qui feint de croire que le monde n’a pas changé et que les hommes ont besoin de l’Église telle qu’elle était avant Vatican II.